Bye, Bye Mongolie ... nos impressions sur le pays
Adrian
Pour : j'ai adoré chevaucher les cheveux zovan. Même si cela fait très activité pour touristes, c'était intéressant de dormir dans les gers avec les familles, cela nous a permis de voir comment ils vivent. Et pour terminer, le meilleur, c'est la première fois où nous avons mieux négocier un prix de transport que les locaux. Chapeau bas.
Contre : L'organisation n'a pas l'air d'être leur fort, tout du moins pour les hotels car ils sont incapables de savoir si ils ont de la place libres ou pas du jour pour le lendemain. Ce n'est pas un vrai contre mais riz et mouton, matin midi et soir, cela devenait lassant.
Aurélie :
Je n'avais pas du tout imaginé que la Mongolie fût un pays si pauvre. Je m'y attendais pour les pays d'Amérique Latine ou l'Inde, mais pas pour la Mongolie.
Tout le pays témoigne de cette pauvreté : les routes sont dans un état déplorable, les bâtiments non traditionnels sont en béton sans recherche de beauté, les réseaux d'assainissement et d'électricité sont très limités, la nourriture est d'une pauvreté incroyable. C'est quand même le seul pays dans lequel on a dû aller dans des toilettes "au fond du jardin" dans la seconde ville du pays. Ce n'est pas dérangeant en soi, mais ça représente l'état de développement du pays.
Cause ou conséquence, la Mongolie m'est aussi apparue comme le pays qui a le moins été influencé par la mondialisation (de ceux qu'on a vus). Bien sûr, il y a la télé et les panneaux solaires, les jeans et les chaussures à talon, les pizzerias et les "French Bakery" à Ulan Bataar, mais dans la campagne les gens s'habillent vraiment traditionnellement, vivent dans des maisons qui sont traditionnelles (on trouve des yourtes même dans les quartions périphériques d'Ulan Bataar).
On sent une volonté des mongoles de ne pas vouloir entrer dans le système. En tant que touriste ça peut être énervant car le niveau de confort est globalement moyen, mais au moins les gens ne s'engouffrent pas dans de nouveaux modes de vie en abandonnant complètement les anciens. J'ai aimé cela.
Evidemment, la nourriture est terriblement pauvre, et ce d'autant plus pour une végétarienne. On se demande même comment ils peuvent vivre sans jamais manger de fruit ou de légume. Mais il y a une tradition de faire les choses à la maison : pâtes, yaourt, airag et plein d'autres choses à base de produits laitiers.
L'expérience que nous avons vécue pendant la semaine de cheval a été superbe. Elle n'a pas été facile tous les jours, mais c'était une belle rencontre avec les familles et leurs modes de vie... et encore une belle rencontre avec nous-mêmes !
(Y en a marre, Aurélie écrit toujours plus de trucs que moi. Un de ces jours, il faudrait que je prenne le temps de les lire, c'est surement très intéressant ...)