Auckland (20 au 24 février)

Nous sommes restés 4 jours à Auckland. Nous n'avons rien fait de particulier sauf de parcourir la ville à pied comme nous aimons le faire. C'est l'occasion de découvrir différentes facettes de la vie locales.

La ville possède de nombreux parcs et on a bien aimé le mobilier urbain : des tables rigolotes,des accroches vélo très stylisés, des mosaïque, des arbres gigantesques, des pelouses sur lesquelles on peut marcher et s'asseoir... D'ailleurs les néo-zélandais en profitent bien : ils viennent dans les parcs le midi pour faire une partie de foot ou de rugby, faire des exercices de gym ou de musculation, lire tranquillement... Une vraie détente dans environnement urbain quand même asssez bruyant.

 

 Les arcs à vélo

Nous avons aussi visité un grand musée d'Auckland qui regroupe à la fois l'histoire du pays, les spécificités maoris, des explications sur les volcans (avec simulations de volcan en activité dans une maison) et enfin la biodiversité. Il y a plein d'espèces endogènes dans ce pays, ce qui explique aussi qu'ils sont très très vigilants sur l'arrivée de nouvelles espèces : à l'aéroport, il faut montrer patte blanche pour pouvoir entrer, c'est-à-dire que les chaussures doivent être nettoyées, les piquets de tente doivent aussi avoir été nettoyés, au cas où des graines seraient accrochées. Si les chaussures ou la tente ne sont pas propres, ils peuvent rester en quarantaine à l'aéroport !

Une belle découverte que nous avons faite à Auckland a été la culture Maori, c'est-à-dire les habitants de Nouvelle Zélande avant l'arrivée des occidentaux. On pensait que, comme en Polynésie ou sur l'Ile de Pâques, la culture serait très limitée. Mais non : ici nous avons pu voir de superbes sculptures, des tissus et des bijoux très jolis. On ressent vraiment que les origines avec la Polynésie et l'Ile de Pâques sont les mêmes, dans le vocabulaires et aussi les pratiques (de culte notamment).

Les occidentaux sont arrivés plus tard que dans les autres pays, ce qui explique que tout n'a pas été détruit.

Bateau de guerre maori qui pouvait transporter 100 personnes

 

 

Un des constats que nous faisons dans tous les pays que nous avons visités depuis notre départ, c'est que les pays occidentaux arrivent avec leur bonne idée sur la manière dont il faut vivre (croire en Dieu, gagner de l'argent, partager les terres entre les individus) et, ce faisant, écrase et détruit toutes les cultures locales car elles ne sont pas basées sur ces valeurs. Ce n'est pas très reluisant pour l'Europe.

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